La gestion du temps de travail est un paramètre que tout entrepreneur doit apprendre à perfectionner. Il n’est pas rare qu’on soit obligé de décaler une action à plus tard. Il faut éviter que cela devienne une habitude, car à force de trop décaler, vous risquez d’être en retard dans votre objectif et au final de ne pas satisfaire à temps le client.
Le retard entraine du stress qui ne permet pas de travailler dans de bonne condition. Et si vous pensez être plus efficace dans la précipitation, vous vous rendrez rapidement compte que mettre en place un planning reste finalement indispensable.
Dès les débuts de la vie entrepreneuriale, le temps de travail a tendance à déborder sur le temps libre. Difficile de compter ses heures quand on débute, même s’il faut parfois sacrifier une partie de sa vie privée. Cependant, une telle situation ne doit pas durer éternellement. En effet, nous avons tous besoin d’avoir de temps libre pour respirer et pour continuer à avoir une vie sociale.
De ce fait, il faut rapidement définir des limites et notamment vous réserver du temps pour vous et pour votre entourage. Cela implique de créer une frontière entre votre temps de travail et votre temps « libre ».
Cette aptitude n’est pas aisée pour tout le monde, car elle consiste à couper réellement son travail, même dans le cadre d’une activité offshore, une fois qu’on est dans le cadre de la vie privée, surtout à notre époque où notre smartphone est aussi un outil de travail (mails, etc.).
Vous n’avez pas le pouvoir de ralentir ou de stopper le temps, ni de revenir en arrière. Par contre, une planification précise de votre temps de travail vous permet de mieux gérer le temps. L’intérêt est d’apprendre à diviser le temps de travail en définissant les différents objectifs à venir par ordre de priorité.
Premièrement, il y a les objectifs quotidiens qui impliquent que chaque matin quand vous commencez votre journée de travail, vous devez savoir comment celle-ci va être divisée et ce que vous aurez réalisé à la fin de la journée. Ensuite, il y a les objectifs sur le moyen terme, c’est-à-dire ceux qui devront être réalisés d’ici à la fin de semaine ou la fin du mois. Enfin, il y a les objectifs sur le long terme, soit ceux que vous allez définir plusieurs mois à l’avance.
Plus le planning sera détaillé et moins vous accumulerez du retard. Mieux, avec l’expérience, vous réussirez à prendre de l’avance et à vous libérer du temps pour des objectifs moins prioritaires et votre entreprise n’en sera que plus performante.
Pour faire face au chômage, jeunes et moins jeunes cherchent à trouver eux-mêmes leur occupation, parmi ces solutions le portage salarial. Bénéficiant d’un statut de salarié, le consultant aura accès à des formations dans la pratique de ses activités. Afin de rester dans la course, il faut toujours être compétitif et se prêter à des formations pour acquérir davantage en connaissances et réactualiser ses acquis.
Le consultant, quand il s’intègre à la société de portage, aura droit à tous les avantages d’un salarié classique, et la formation en fait partie.
Parmi ces avantages dont la société hébergeant devra vous offrir, il y a :
Les formations doivent être accompagnées par la société. Elle doit alors fournir et les supports méthodologiques de la formation par le biais d’une entité formatrice ou d’un professionnel, et les coûts de la formation. La société de portage peut alors, par le biais de ces formations, prêter mains fortes à ses salariés dans le choix des meilleures approches pour se qualifier et se requalifier dans leurs fonctions.
Mais le porté salarial peut également financer lui-même ses formations. Cette démarche est surtout sollicitée dans le but de défiscaliser les honoraires. Dans leur statut d’autonome et d’indépendant, le consultant peut choisir un organisme habilité, par sa propre initiative, pour suivre des formations.
Quand un consultant désire associer ses services à une société, parmi les critères qui doivent être pris en compte, le droit à la formation est l’un des plus importants, et le portage salarial doit l’inclure dans ses offres.
Les formations permettent au porté d’évoluer, d’être plus performant et compétitif dans ses prestations. Mais pour la société de portage, elles sont également bénéfiques pour adapter ses approches aux différents changements qui régissent les activités qu’elle propose à ses clients.
La société de portage fait alors appel à des formateurs agréés pour un « accompagnement personnalisé » de ses consultants. Le but est de le conseiller, de l’orienter vers la formation adéquate.
Le consultant pourra alors :
Les employeurs sont tenus de respecter la législation du travail. Cela est effectivement essentiel pour offrir un environnement sain aux employés. Néanmoins, les chefs d’entreprise ne doivent pas uniquement se référer au contrat passé avec le salarié au moment de son embauche. Ils ont l’obligation de se conformer aux conventions collectives existantes.
Une convention collective est un accord conclu entre un groupement d’employeurs et un syndicat ou des représentants du personnel. Plus d’infos sur https://www.convention-collective-fr.com. Ce sont des textes issus d’une longue négociation et ils ont une valeur juridique. Les chefs d’entreprise sont tenus de respecter leurs engagements au risque de subir des sanctions.
Il existe plusieurs compromis de ce genre. Quelques-uns s’appliquent à toute une branche d’activité. À titre d’exemple, les sociétés œuvrant dans le secteur de la métallurgie doivent octroyer un congé exceptionnel aux ouvriers malades ou ceux qui ont été victimes d’un accident. Les conventions collectives peuvent également s’appliquer dans une zone géographique donnée. Dans les départements d’outre-mer, les employés peuvent s’absenter en cas de cyclone ou d’autres aléas climatiques de ce type. Enfin, certains accords ne concernent qu’un établissement. Il faut uniquement que le texte soit validé et enregistré auprès des autorités compétentes.
Ces dispositions complètent le contrat de travail et visent à améliorer le bien-être des salariés. Ces conventions doivent être accessibles à tout le personnel de la structure. Voilà pourquoi ces informations auront droit à un affichage obligatoire en entreprise. Les intitulés doivent aussi être affichés en marge de la fiche de paie. De cette façon, les employés peuvent facilement s’informer à ce sujet, d’autant plus qu’il existe des sites internet dédiés à cet effet.
Les employeurs doivent absolument respecter la convention collective qui s’applique à l’activité de leurs sociétés. Auparavant, il fallait se rendre au Centre des formalités des entreprises. Actuellement, il suffit d’accéder à un portail dédié sur le web. Le dirigeant doit toutefois disposer du code APE de l’établissement. Cet identifiant indique la branche d’activité d’une entreprise. Il faut saisir ce code sur la barre de recherche d’un site internet spécialisé pour dénicher les principaux accords.
L’employeur a intérêt à se pencher sur ces textes. Le responsable RH devra trouver une solution qui facilite l’application de la convention collective. Cela implique quelques changements organisationnels et la mise en place de nouveaux processus RH. Il faudra également se doter de certains outils pour simplifier le calcul de la rémunération des employés. Ces accords octroient souvent des indemnités ainsi que des primes à quelques catégories professionnelles.